Bien-être animal L’étiquetage gagne du terrain
Cette initiative initialement portée par Casino, quatre associations de défense des animaux (LFDA, CIWF, Oaba, Welfarm) et des producteurs de volailles (Fermiers de Loué, Fermiers du Sud-Ouest), a convaincu Carrefour, les magasins U ainsi que la marque de volailles Galliance de la coopérative agricole Terrena (1), qui viennent de s’associer à la démarche.
Une première étiquette avait vu le jour en 2018. Basée sur 230 critères de bien-être (2), elle se présente sous forme de note de A à D, se référant à 4 niveaux de bien-être (supérieur, bien, assez bien, standard). L’arrivée de nouveaux venus a été l’occasion d’un toilettage, et d’un enrichissement de l’étiquette. Cette dernière compte désormais une lettre E (pour « niveau minimal »), ainsi qu’un pictogramme visualisant le mode d’élevage du poulet : « parcours arboré », « accès à l’extérieur », « bâtiment amélioré », « bâtiment en progrès » et « en bâtiment ».
L’étiquette sous sa forme initiale est déjà visible sur les volailles sous marques Casino Terre & Saveurs et Fermiers de Loué. La nouvelle étiquette prendra bientôt le relais, et s’affichera également sur de nouvelles marques : les poulets des Fermiers du Sud-Ouest, les poulets Monoprix Gourmet (groupe Casino) et Galliance, ainsi que des produits de Carrefour et des magasins U.
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(1) Les participants au projet sont réunis dans l’association Étiquette bien-être animal (http://www.etiquettebienetreanimal.fr/)
(2) Par exemple l’accès à l’extérieur, l’éclairage du bâtiment par la lumière naturelle, la présence de perchoirs et d’objets à piquer, une surface au-delà du minimum réglementaire, la durée d’engraissement, la durée de transport, l’étourdissement avant la saignée…
Elsa Casalegno