UFC Que choisir Béziers

QUESTIONS CONSO

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Tout le monde peut participer, et qui sait … Peut-être que le bénévole qui sommeille en vous vous donnera envie de nous rencontrer !

 

24 septembre 2018

MANGER MOINS SALÉ

Selon la dernière enquête sur les consommations et les habitudes alimentaires des Français, nous consommons en moyenne 8 g de sel par jour, en comptant le sel inclus dans les aliments et le sel ajouté chez soi. Mais l’objectif réel est de 5 g de sel par jour.

Comment réduire le sel ?

L’appétence pour le sel n’est pas innée, elle apparaît au moment de la diversification chez le nourrisson, puis se développe les premières années. Il est donc essentiel de ne pas habituer les jeunes enfants au sel.

Pour les « plus grands », il est possible de déshabituer progressivement ses papilles gustatives : ajouter de moins en moins de sel à vos plats et soyez attentifs aux choix des produits consommés. Préférez des herbes aromatiques, des épices et de l’ail pour relever vos plats.

Afin de moins consommer de sel, vous pouvez opter pour des aliments bruts plutôt que des plats industriels. Le fait de cuisiner soi-même vous permettra de contrôler la quantité de sel.

BON À SAVOIR

  • un aliment « à teneur réduite en sel » contient au minimum 25 % de sel en moins qu’un produit similaire. Mais il peut encore être trop salé.

  • Un aliment « pauvre en sel » ne contient pas plus de 0,3 g de sel pour 100 g ou 100 ml.

  • Un aliment « sans sel » ne renferme quasiment pas de sel.

24 septembre 2018

Contrat de crédit à la consommation

Le saviez-vous ?

Le contrat de crédit à la consommation est conclu entre un emprunteur et un prêteur. L’emprunteur et le prêteur doivent disposer chacun d’un exemplaire du contrat. L’emprunteur doit être informé avant la signature du contrat pour que celui-ci soit valable. Le contrat doit contenir des informations précises et ne devient effectif qu’une fois le délai de rétractation expiré.

Pour tous litiges, ayez le réflexe Ufc Que Choisir Béziers

24 septembre 2018

Compteur Linky

Que de désinformation suite à la décision du tribunal administratif de Toulouse ! Lire ou écouter les confrères pouvait laisser croire à une décision de justice révolutionnaire concernant le compteur Linky. Une bonne partie de la presse est tombée dans le panneau en titrant sur le mode : « Une grande première en France, les habitants de Blagnac peuvent s’opposer à la pose d’un compteur Linky »… C’est pourtant faux.

La chasse aux scoops peut décidément mener à la désinformation. Plutôt que se procurer l’ordonnance en référé du tribunal administratif de Toulouse et la lire attentivement, nombre de médias ont pris le cri de victoire de la ville de Blagnac pour argent comptant. Le tribunal administratif de Toulouse aurait ainsi validé l’arrêté anti-Linky du maire de Blagnac qui stipulait notamment que l’usager peut refuser la pose du compteur Linky.

C’eut été en effet une grande première en France, sauf qu’il n’en est rien. Que Choisir a préféré avoir l’ordonnance de référé en main pour se prononcer, et notre verdict est sans appel, elle ne donne aucunement raison au maire de Blagnac. On peut même affirmer qu’elle ne change rien.

Le maire de Blagnac lui-même a d’ailleurs dû le reconnaître depuis mercredi, « le jugement ne retient pas la possibilité pour les Blagnacais de refuser la pose d’un compteur Linky », a-t-il admis. Il a donc pris un nouvel arrêté qui se conforme au référé du tribunal, et qui se contente de rappeler le droit.
Que dit ce nouvel arrêté ?

  • Que l’opérateur doit garantir aux usagers leur choix de refuser ou d’accepter l’accès à leur logement ou à leur propriété.
  • Qu’il doit garantir aux usagers leur choix de refuser ou accepter que les données collectées par le compteur soient transmises à des tiers partenaires commerciaux de l’opérateur.

De fait, l’accès au logement est impossible sans l’accord du résident, et entrer dans un jardin est interdit s’il est clos ou si un panneau « propriété privée » en interdit l’accès. Il y aurait alors violation de domicile, c’est un délit. Nul n’est obligé d’ouvrir son domicile aux installateurs. Reste qu’à moyen terme, une fois le pays équipé, Enedis pourrait facturer cher le relevé des compteurs classiques, voire faire payer le remplacement d’un compteur classique qui dysfonctionnerait par un Linky.

Pour résumer, le nouvel arrêté municipal de Blagnac n’apporte strictement rien à la réglementation déjà en vigueur. « De telles dispositions ne constituent qu’un simple rappel du droit existant », stipule d’ailleurs l’ordonnance du tribunal administratif.

Article rédigé par Elisabeth Chesnais (UFC Que choisir)
18 septembre 2018

Dossier de surendettement : la procédure à suivre

 » La situation de surendettement est caractérisée par l’impossibilité manifeste de faire face à l’ensemble de ses dettes non-professionnelles exigibles et à échoir. » – Articles L. 711-1 et L. 712-2 du Code de la consommation

Si vous rencontrez des difficultés à rembourser vos dettes : charges courantes (loyer, énergie, eau, …) ou mensualités de crédits…, vous pouvez déposer un dossier de surendettement. La procédure est gratuite et ouverte aux personnes physiques.

Pour cela, vous devez vous adresser à la commission de surendettement des particuliers par l’intermédiaire de la Banque de France ou de notre association. Un dossier de surendettement à remplir vous sera délivré. Nous vous accompagnerons dans cette procédure.

Votre dossier complet doit être déposé à la Banque de France dont dépend votre domicile.

La commission examine d’abord votre dossier pour déterminer si vous êtes ou non en situation de surendettement. Si votre dossier est recevable, la commission vous informe ainsi que vos créanciers et votre banque. Si votre dossier est déclaré irrecevable, vous seul êtes informés de la décision de la commission.

À compter de la recevabilité, pendant toute la durée de l’instruction de votre dossier et dans la limite de 2 ans, vous ne devez plus rembourser vos crédits ou votre découvert , ni régler vos dettes.

Dès le dépôt de votre dossier et durant toute la procédure, vous êtes inscrit au Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP) qui peut être consulté par les établissements bancaires et financiers.

La commission recherchera la solution la plus adaptée à votre situation financière :

  • Si votre situation financière le permet, une mesure de remboursement de votre endettement est établie et peut comporter des rééchelonnements, des reports ou des effacements partiels de vos dettes.
  • Si vos difficultés financières sont plus importantes, la commission peut orienter votre dossier vers un rétablissement personnel, c’est-à-dire un effacement total de vos dettes.

Dans ces deux cas, vous êtes inscrit au FICP pour une durée fixe de 5 ans.

 

Notre association peut vous accompagner et vous soutenir dans la constitution du dossier de surendettement.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec notre bénévole pour tout renseignement.

17 septembre 2018

Signature d’un contrat

Le saviez-vous ?

Avant et lors de la signature d’un contrat, le consommateur doit être informé de manière lisible et compréhensible par le professionnel. Il doit lui communiquer les caractères essentiels des produits ou prestations, leur prix, ainsi que les délais de livraison ou d’exécution s’il y en a.

Pour tous litiges avec un professionnel, ayez le réflexe Ufc Que Choisir Béziers

17 septembre 2018

La reconduction du contrat

Le saviez-vous ?

Un contrat de prestations de services conclus pour une durée déterminée peut être reconduit sans l’accord express du consommateur dès lors qu’il contient une clause de reconduction tacite. La durée de reconduction doit également être indiquée clairement dans le contrat.

Vous rencontrez un litige avec un professionnel, ayez le réflexe Ufc Que Choisir Béziers

10 septembre 2018

Photovoltaïque Le mirage de l’annulation de crédit

Une association nommée SOS Entre aide démarche des consommateurs équipés en panneaux photovoltaïques. L’association prétend qu’elle peut faire annuler le crédit souscrit pour financer l’installation. Vraiment sérieux ?

 

« Mais comment ont-ils pu savoir ? » Cet après-midi de juillet, Gérard D., un habitant de Meurthe-et-Moselle, reçoit l’appel d’une jeune femme qui dit travailler pour l’association SOS Entre aide. Et elle paraît bien informée. « D’emblée, enchaîne le particulier démarché, elle m’a parlé des panneaux photovoltaïques installés chez moi et financés par un crédit. Elle m’affirme qu’il était possible d’obtenir son annulation, et donc d’être remboursé, dans la mesure où le contrat signé comportait sûrement des erreurs dans le calcul du TEG, dans l’offre de prêt ou sur le bon de livraison. » Gérard accepte un rendez-vous avec un « consultant régional de l’association ».

Lire la suite de l’article …

Pour tout litige, n’hésitez pas à nous contacter par mail, téléphone ou lors de nos permanences.

10 septembre 2018

Plafonnement des frais d’incidents bancaires : L’arbre qui cache la forêt

Alors que Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finances, vient d’annoncer un énième engagement des banques, portant cette fois sur le plafonnement des frais d’incidents des consommateurs équipés de l’offre spécifique, l’UFC-Que Choisir dénonce un pis-aller. L’association lève le voile sur la manne de 6,7 milliards d’euros de frais-sanctions issue de pratiques de marges excessives sur les frais d’incidents bancaires – en moyenne 86 % – facturés à l’ensemble des consommateurs et notamment les plus fragiles. A l’occasion de l’examen de la loi Pacte, il appartient aux parlementaires de mettre un terme à ces excès.

Plafonnement des frais d’incidents bancaires : miroir aux alouettes
L’annonce d’un plafonnement à 200 euros des frais d’incidents bancaires est loin de répondre aux enjeux des consommateurs les plus précaires. En effet, elle ne s’applique qu’à ceux disposant de l’offre spécifique et payant des frais d’incidents bancaires. Or, ces derniers s’acquittent en moyenne de seulement 190 euros, un niveau inférieur au plafond proposé1. Pis, elle laisse de côté les 2,4 millions de consommateurs éligibles à l’offre spécifique qui pourtant n’en disposent pas aujourd’hui. C’est pourtant a minima à l’ensemble de cette population fragile qu’il conviendrait d’appliquer ce plafond puisqu’elle paye en moyenne 380 euros par an de frais d’incidents bancaires2. La promesse parallèle prise par les banques d’augmenter de 30 % la distribution de l’offre spécifique pour l’année 2019 est loin de rassurer les consommateurs, puisqu’elle acte en réalité une diminution de près de 10 % du rythme de distribution constaté en 2018.
Les annonces du Ministre de l’Economie et des Finances sont donc bien modestes, et, en reposant sur l’autorégulation des banques, probablement fictives. En effet, l’expérience permet d’identifier que les établissements bancaires sont coutumiers des promesses d’autorégulation non-tenues3, et qu’ils sont, de plus, loin de tous respecter la réglementation relative au plafonnement de certains frais d’incidents4. Le quasi blanc-seing laissé aux banques est ainsi incompréhensible et inacceptable, et passe en tout état de cause à côté de la problématique principale : les marges réalisées par les banques sur les frais d’incidents bancaires.

Frais d’incidents : une manne de 6,7 milliards d’euros pour les banques
La question des frais d’incidents bancaires concerne potentiellement l’ensemble des consommateurs, et ce n’est pas moins d’un consommateur sur quatre qui subit des frais d’incidents tous les ans5. Alors que la transparence sur ce que rapporte aux banques la facturation de ces frais aux consommateurs est loin d’être une réalité, l’UFC-Que Choisir estime ainsi qu’elle permet aux établissements bancaires de s’offrir une manne annuelle d’environ 6,7 milliards d’euros, soit environ 131 euros par consommateur en 2018. Les malheurs des consommateurs font le bonheur des banques puisque ces frais d’incidents bancaires représentent 39 % des revenus issus de leur activité « banque au quotidien » !
Ces encaissements massifs sont par ailleurs totalement déconnectés des frais réellement occasionnés puisque les consommateurs ne peuvent pas faire jouer la concurrence pour ce type de prestation. Ainsi, l’UFC-Que Choisir évalue la marge moyenne réalisée sur les incidents bancaires à environ 86 %6. Dans le détail, cette surfacturation atteint 84 % pour les lettres d’information pour compte débiteur non autorisé7 et 86 % pour les commissions d’interventions8 dont les banques n’hésitent pas à accabler les consommateurs les plus fragiles (pour lesquelles on peut dénombrer jusqu’à 113 facturations9).

Convaincue à l’épreuve des faits de l’inefficacité de l’autorégulation des banques et déterminée à mettre un terme à la surfacturation des incidents bancaires, susceptibles d’affecter l’ensemble des consommateurs, l’UFC-Que Choisir :
•    Demande aux pouvoirs publics d’élargir le nombre de prestations assujetties au plafonnement des frais d’incidents bancaires et de revoir leurs niveaux au regard de leurs degrés d’automatisation ;
•    Appelle les parlementaires à mettre en œuvre à l’occasion de la loi Pacte un cadre plus protecteur des consommateurs qui nécessite notamment :
o    La normalisation des libellés et du séquencement des frais d’incidents bancaires ;
o    L’harmonisation des critères d’identification des consommateurs fragiles ;
o    La transparence sur le traitement des consommateurs fragiles au sein de chaque établissement bancaire.

1 Rapport Frais d’incidents du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), 2018.
2 D’après le rapport annuel de l’Observatoire de l’inclusion bancaire 2017.
3 En témoigne, par exemple, notre communiqué de presse Mobilité bancaire, les entraves des banques à la concurrence (2017) et le bilan du CCSF sur l’équivalence du niveau de garantie en assurance emprunteur (2016).
4 D’après l’étude de 37 récapitulatifs annuels de frais bancaires obtenus lors d’un appel à témoignages réalisé en janvier 2018.
5 Rapport Frais d’incidents du Comité consultatif du secteur financier (CCSF), 2018.
6 Calculé ici par le taux de marque, c’est-à-dire la différence entre le prix de vente et le coût de production rapporté au prix de vente à partir d’une enquête réalisée auprès de 70 chargés de clientèle particulier et des statistiques de l’emploi dans le secteur bancaire.
7 L’envoi de ces lettres type est entièrement automatisé. Nous comptabilisons un coût moyen de 2,5 euros par courrier envoyé pour une facturation moyenne aux consommateurs de 11,65 euros.
8 Nous comptabilisons un temps de traitement de l’incident de 2 minutes et 30 secondes pour un coût salarial de 1,03 euro par minute pour l’ensemble des personnels en lien avec la gestion des incidents et un tarif moyen de commission d’intervention de 7,56 euros.
9 D’après l’étude de 37 récapitulatifs annuels de frais bancaires obtenus lors d’un appel à témoignages réalisé en janvier 2018.
6 septembre 2018