A vous de jouer !
Alors que la protection des données personnelles sur Internet est une préoccupation majeure des consommateurs et que les dérives et incidents continuent de croître, l’UFC-Que Choisir lance un serious game (jeu sérieux) pour sensibiliser les consommateurs aux bons réflexes à avoir en matière de protection des données personnelles.
Dans cette fiction interactive, le joueur endosse alternativement les rôles de Sarah et de Julien. La mécanique de jeu est simple : elle consiste à prendre des décisions en faisant à chaque fois le meilleur choix parmi ceux qui sont proposés au fil de la narration, à la manière d’un « livre dont vous êtes le héros ». Mais attention : si certains choix n’empêchent pas le joueur de progresser dans l’histoire, d’autres ne pardonneront pas et conduiront à un game over ! Heureusement, des pastilles pédagogiques sont proposées aux moments cruciaux du jeu…
Un jeu pour ne pas dire oui à n’importe qui
Commencer la partie en cliquant ici : jouer à « J’accepte ! »
Consommation anormale d’eau
Le saviez-vous ?
Lorsque le service d’eau constate une augmentation anormale* de votre consommation d’eau, il doit vous en informer dans les meilleurs délais, par tout moyen et au plus tard lors de l’envoi de votre facture d’eau. En pratique, cette information vous est notifiée par courrier. À défaut, vous n’avez pas à payer la part de l’excédent de votre facture d’eau.
*l’augmentation est anormale dès lors que votre consommation excède le double du volume moyen consommé au cours des 3 dernières années. Cette consommation anormale peut être à l’origine d’une fuite d’eau.
Aspirateurs : L’étiquette énergie annulée par le tribunal de l’Union européenne
Le tribunal de l’Union européenne, saisi par le fabricant Dyson, a annulé le règlement sur l’étiquetage énergétique des aspirateurs.
Motif de ce revirement : les tests qui classent les appareils de A+++ à D ne reflètent pas les conditions réelles d’utilisation.
Le Dieselgate, qui a ébranlé l’industrie automobile allemande, a montré que les normes officielles, qui servent notamment à calculer la consommation énergétique des produits, sont parfois bien loin de refléter l’usage des appareils au quotidien. Les aspirateurs sont un autre exemple de ce problème.
Fiscalité : stop à l’alibi écologique !
En 2019, une famille paiera en moyenne 360 euros de taxes environnementales prélevées par l’État avec a minima :
• 10 milliards d’euros de taxe carbone en 2019 sur vos factures d’énergie et de carburant
• 500 millions d’euros de taxe sur l’élimination des déchets sur vos factures de collecte et de traitement des déchets ménagers
• 300 millions prélevés sur le budget des agences de l’eau sur vos factures d’eau
Auquel il pourrait être ajouter 5,5 milliards de Contribution aux Charges de Services Publics de l’Electricité sur vos factures d’électricité qui abondent désormais le budget de l’Etat.
Mais cette fiscalité visant à faire évoluer les comportements n’a de sens que si le produit de ces taxes est utilisé à encourager ces bonnes pratiques dans le quotidien des français.
OR ces taxes, et donc les recettes de l’Etat, ne font qu’augmenter au nom de l’environnement, mais les moyens pour accompagner au quotidien les français et les territoires en faveur de solutions économes et vertueuses pour l’environnement, eux, ne progressent pas !
Pourtant les constats sont alarmants : le réchauffement climatique s’accélère, la précarité énergétique continue d’augmenter, les déchets résiduels continuent de s’accumuler sans solution de recyclage, et nos ressources en eau se réduisent. La France est en train de dévisser de la plupart de ses objectifs environnementaux et nous en voyons les conséquences au quotidien dans notre environnement proche (inondations, canicules, dépôts sauvages, pollution de nos cours d’eau et de nos plages…) .
Il est donc urgent que ces taxes servent enfin à financer principalement la transition écologique :
• Plus de soutiens à la rénovation énergétique, aux équipements de chauffage et aux énergies renouvelables pour m’aider à réduire ma facture énergétique
• Plus de soutiens aux solutions de transports et aux véhicules économes et propres.
• Plus de moyens pour réduire mes déchets et mieux les recycler
• Plus de moyens en faveur des économies d’eau et de la rénovation des réseaux de distribution d’eau et en faveur de la protection des rivières et des mers.
Refusons une fiscalité environnementale punitive visant simplement à lever davantage de recettes pour l’Etat !
Exigeons que les recettes des taxes environnementales servent véritablement à financer la transition écologique au plus près des français et de leur territoire !
L’écologie n’est pas un alibi !
La fiscalité environnementale doit financer la transition écologique dans mon quotidien et sur mon territoire.
Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !
Pétition lancée à l’initiative de plusieurs associations : AMORCE, la CLCV et l’UFC-Que Choisir. Cette pétition sera en ligne dans la nuit du 1er au 2 novembre.
Démarchage téléphonique Le spoofing, une zone de non-droit
Vous êtes submergé d’appels de particuliers affirmant que vous les avez vous-même appelés précédemment, or il n’en est rien ? Vous êtes probablement victime de spoofing téléphonique : un opérateur a affiché votre numéro de téléphone en contactant des prospects. Cette pratique souffre hélas d’un vide juridique qui vous laisse sans recours.
Un particulier vous téléphone et vous demande : « Vous m’avez appelé ? » Vous avez beau chercher, nulle trace d’une telle communication dans l’historique de votre appareil, fixe ou mobile. Malheureusement, cette sollicitation est la première d’une longue série : vous vous retrouvez inondé de messages de personnes vous expliquant en toute bonne foi que vous avez cherché à les joindre… Si elles sont les cibles de démarchage, vous, vous êtes victime de spoofing (usurpation) téléphonique. En clair : une société de démarchage (centre d’appels, notamment) a fait afficher un autre numéro que le sien sur le téléphone des prospects, et il s’agit du vôtre.