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Pneus L’étiquetage va enfin évoluer

En vigueur depuis 2012, l’étiquetage des pneumatiques devrait évoluer à partir de mai 2021 pour être plus précis et prendre en compte plus de critères. Il aura donc fallu 9 ans pour aboutir à ce changement bienvenu.

Obligatoire depuis 2012, l’étiquetage des pneumatiques manquait de pertinence faute d’un nombre suffisant de critères pris en compte. Les instances européennes ont trouvé un accord de principe afin d’imposer une modification de cet étiquetage, qui permettra un choix plus éclairé du consommateur et qui devrait également permettre de réduire la consommation, selon la Commission européenne : « Les nouvelles règles adoptées améliorent et renforcent l’étiquetage des pneumatiques de l’UE, permettant ainsi aux consommateurs européens de mieux choisir et de réaliser des économies d’énergie équivalent au retrait de la circulation de quatre millions de voitures dans l’UE chaque année. »

Imposée en 2021 ?

Pneus L’étiquetage va enfin évoluer

L’entrée en vigueur de cette nouvelle étiquette est attendue au 1er mai 2021. Plus précise et plus lisible (l’apposition d’un QR code est envisagée), elle devrait comporter, en plus des informations actuelles, des informations sur les performances sur sol enneigé et verglacé. Dans un second temps, ce seraient des données sur la durabilité (kilométrage) et la résistance à l’abrasion qui devraient apparaître. La mesure de l’abrasion a pour vocation une meilleure maîtrise des particules de caoutchouc libérées par les pneus lors du roulage : « Une autre préoccupation importante par rapport à l’environnement », indique la Commission.

À noter que cette mesure ne s’appliquerait plus uniquement aux véhicules particuliers et utilitaires légers (pneumatiques de classes C1 et C2), mais aussi aux utilitaires lourds (classe C3). Selon les estimations, 10 millions de tonnes d’émissions de CO2 pourraient être économisées.

Yves Martin

31 mai 2020

Forfait B&You 20 Go Augmentation surprise de 80 % !

Bouygues Télécom vient d’annoncer à certains de ses abonnés que leur forfait B&You 20 Go à 4,99 €/mois passerait bientôt à 8,99 €/mois, soit une augmentation de 80 % ! S’il leur laisse la possibilité de refuser cette hausse de tarif, Bouygues a tout fait pour qu’un maximum d’abonnés finissent par l’accepter.

Imposer des augmentations de tarif sous couvert de soi-disant évolutions du forfait, on connaît. Depuis plusieurs années, tous les grands opérateurs ont recours à cette pratique. La dernière fois, c’était en décembre avec Free et SFR. À peine quelques mois plus tard, Bouygues Télécom remet ça. Cette fois, ce sont les titulaires du forfait B&You 20 Go à 4,99 € par mois qui sont visés. Et pour faire basculer un maximum d’abonnés, l’opérateur n’y est pas allé de main morte.

Pourtant, les premières lignes du message qu’il a envoyé en début de semaine aux abonnés concernés se veulent plutôt anodines : « Il y a du changement dans votre forfait B&You… avec des gigas offerts et de nouveaux services à venir. » La suite non plus n’augure rien d’inquiétant : « Quoi de plus important en ce moment que de garder le lien avec vos proches ? C’est la raison pour laquelle nous vous offrons, dès maintenant et jusqu’au 1er juillet 2020, 20 Go d’Internet supplémentaires. » En poursuivant la lecture, les abonnés découvrent qu’à partir du 2 juillet 2020, le forfait aller intégrer « de nouveaux services réservés exclusivement [aux clients Bouygues] », en l’occurrence 20 Go supplémentaires de data par mois.

Sauf que si les 20 Go promis avant le 1er juillet sont bel et bien offerts, les 20 Go mensuels prévus ensuite sont, eux, payants. Et pas qu’un peu. Alors qu’en général, les hausses de tarif se limitent à 2 ou 3 €, cette fois, elle atteint 4 € par mois, soit une augmentation de 80 % du prix du forfait !

La bonne nouvelle, c’est que les abonnés qui le souhaitent peuvent refuser cette modification en se rendant dans leur espace client. Cette possibilité est mentionnée à la toute fin du message. Mais sans action de leur part avant le 2 novembre, la hausse sera considérée comme définitivement acquise et ils ne pourront plus revenir en arrière.

Un procédé redoutablement efficace

Forfait B&You 20 Go Augmentation surprise de 80 % !

Bien sûr, le fait d’évoquer dans un même message des gigas offerts et des gigas payants ne doit rien au hasard. Bouygues espère ainsi créer dans l’esprit de ses abonnés une confusion qui pourrait amener les moins attentifs d’entre eux à ne pas lire le message jusqu’au bout, et ainsi à ne pas demander le maintien de leur offre actuelle. Qui plus est, en offrant généreusement 20 gigas avant de changer de tarif, Bouygues Télécom espère bien générer de l’envie et du besoin chez une partie de ses clients et ainsi les pousser à accepter plus facilement la hausse de prix. C’est d’autant plus malin que ce genre de pratique, s’il peut sembler injuste, n’est pas illégal. En effet, l’article L. 224-33 du code de la consommation prévoit que les opérateurs télécoms ont le droit de modifier leurs tarifs quand bon leur semble à condition de prévenir leurs clients et de leur laisser la possibilité soit de refuser l’offre, comme c’est le cas ici, soit de résilier leur abonnement sans frais pendant les 4 mois suivant le changement d’offre. La plupart des forfaits mobiles étant désormais sans engagement, le risque est limité. Surtout quand les concurrents appliquent les mêmes méthodes.

Le message reçu par un abonné à Bouygues Télécom

visuel hausse tarifs mobile bouygues 2020

Cyril Brosset

30 mai 2020

Démarchage téléphonique Ne laissez pas vos données personnelles dans la nature

Des contrôles effectués par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) ont montré comment des sociétés aspiraient les données personnelles que les internautes mettaient sur Internet et les utilisaient pour effectuer du démarchage en toute illégalité.

Publier son numéro de téléphone dans une petite annonce en ligne, dans un commentaire Facebook ou sur son profil Linkedin peut paraître anodin. Pourtant, le risque est grand que celui-ci soit récupéré par des sociétés peu scrupuleuses et utilisé pour vous démarcher. En contrôlant l’année dernière une dizaine d’entreprises, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a découvert qu’une bonne partie d’entre elles utilisait des solutions leur permettant d’aspirer des données personnelles présentes sur les annuaires en ligne, les réseaux sociaux et les sites de petites annonces. Ces données étaient ensuite utilisées pour faire du démarchage.

La Cnil a notamment mis en lumière les pratiques de sociétés spécialisées dans la « pige immobilière » qui revendaient à des agents immobiliers les numéros de téléphone de personnes ayant mis en vente leur logement par le biais de petites annonces. Les agents immobiliers utilisaient ces numéros trouvés sur Internet pour proposer leurs services. La Cnil a aussi pointé du doigt des sociétés d’assurance qui récupéraient sur des annuaires en ligne des numéros de téléphone qu’elles composaient ensuite pour tenter de placer leurs produits.

Un encadrement strict rarement respecté

Démarchage téléphonique Ne laissez pas vos données personnelles dans la nature

Si cette pratique n’est pas formellement interdite, elle fait l’objet d’un encadrement sévère. La société est notamment tenue, avant de démarcher une personne par téléphone, de recueillir son consentement. Lorsque le démarchage est réalisé par un téléopérateur, cet accord peut être obtenu au tout début du premier appel. En revanche, s’il est réalisé par le biais de messages électroniques ou d’automates d’appel, il devra obligatoirement être récupéré avant de composer le numéro. Dans tous les cas, le consentement doit être « libre, éclairé et univoque ». En aucun cas, par exemple, il ne peut être obtenu par le biais d’une case précochée ou par défaut (en l’absence de réponse de la personne, par exemple). L’entreprise ne peut pas non plus se prévaloir d’un consentement donné à une autre société ou à l’occasion d’une précédente vague de démarchage sans rapport avec celle-ci.

Qui plus est, le seul consentement ne suffit pas. L’entreprise est aussi censée indiquer à la personne qu’elle souhaite démarcher quelles données personnelles elle a récupéré, où elles l’ont été et à quelle fin, fournir le nom et les coordonnées de son responsable des données personnelles et décrire la démarche à effectuer pour s’opposer à tout démarchage. Toutes ces informations doivent être mises à la connaissance de la personne de manière « concise, compréhensible et aisément accessible », au plus tard au début du premier appel.

Ces précautions sont lourdes, mais nécessaires pour éviter tout harcèlement. Malheureusement, en pratique, la plupart des sociétés s’en exonèrent et n’hésitent pas à utiliser en toute illégalité des données récupérées sur Internet.

Si ses contrôles ont abouti à des mises en demeure et au lancement de plusieurs procédures de sanction, la Cnil a surtout voulu taper du poing sur la table et rappeler les bonnes pratiques. Avant, espérons-le, de sanctionner plus lourdement les contrevenants.

Cyril Brosset

30 mai 2020

Réparation auto Les assureurs ne jouent pas le jeu de la désinfection

Pour assurer la sécurité sanitaire de tous, les réparateurs auto en activité ont pris des mesures drastiques pour désinfecter les véhicules lors de leurs interventions. Mais les assureurs ne veulent pas prendre entièrement en charge ce coût supplémentaire qui reste donc à la charge des clients.

Grands gagnants du confinement, les assureurs enregistrent des économies record, estimées à plus de 2 milliards d’euros, en raison de la baisse de la sinistralité. Et, s’ils rechignent à rembourser leurs sociétaires, ils traînent également des pieds pour prendre en charge le coût des mesures sanitaires mises en œuvre par les réparateurs.

Après avoir refusé toute indemnisation au début de la crise sanitaire, puis proposé 25 € HT de prise en charge, c’est aujourd’hui un forfait global de 30 € HT qui est alloué aux professionnels. Un montant très largement en deçà de la valeur réelle. Le consommateur devra donc mettre la main à la poche pour boucler la facture. Double peine pour certains car cette somme viendra s’ajouter, le cas échéant, à celle de la franchise.

Réparation auto Les assureurs ne jouent pas le jeu de la désinfection

Une prise en charge insuffisante

Dès le confinement, certains réparateurs ont continué leur activité pour permettre notamment au personnel soignant d’entretenir ou de réparer leur voiture. Ces derniers ont alors mis en place un protocole drastique afin de protéger aussi bien les clients que le personnel : désinfection des clefs de contact, de la voiture (poignées de porte, ouverture du capot moteur, tableau de bord, volant…), mise en place de housses de protection (volant, siège, levier de vitesses, frein de stationnement…). Tout cela devant être réalisé plusieurs fois : pour l’expertise (1) (protection de l’expert et du chef d’atelier), lors de la réception du véhicule qui entre dans l’atelier (protection des salariés), de la livraison du véhicule au client (protection des clients). À cela s’ajoute éventuellement deux autres désinfections en cas de prêt d’un véhicule de courtoisie (protection des clients et des employés). Soit, entre 3 et 5 phases. Un réparateur de Charente-Maritime confie que chaque désinfection devrait être facturée 35 € HT (coût du temps passé et du matériel nécessaire). Soit un total compris entre 105 et 175 € HT. Les clients devront alors payer la différence par rapport aux 30 € pris en charge par les assurances, soit 145 € HT au maximum.

Les assurés payent

Catherine (2), dont le véhicule est passé en carrosserie, regrette que l’expert d’un cabinet de Clermont-Ferrand (63) lui ait signifié avoir « un désaccord sur le montant de la réparation avec le réparateur ». Et celui-ci de poursuivre : « Comme indiqué, je vous laisse faire le point avec le réparateur et nous informons votre compagnie de ce désaccord. Pour information, nous ne validerons pas ce supplément de réparation qui restera donc à votre charge. » La Fédération française des carrossiers-réparateurs (FFC) a écrit début mai à la Fédération française des assurances pour demander une prise en charge plus importante afin de limiter l’impact sur la facture finale. La FFC demande également une harmonisation de cette prise en charge car, aujourd’hui, chaque compagnie y va de sa propre mesure. La réponse se fait encore attendre et les consommateurs n’ont pas fini de payer.

Désinfection parfois gratuite pour l’entretien

Lorsqu’il s’agit d’une intervention hors assurance (entretien courant, opération de maintenance…), les réparateurs ne facturent pas toujours de forfait « désinfection ». Par exemple, le spécialiste du remplacement de pare-brise Carglass fait en ce moment sa publicité autour de ce thème et sur le nettoyage complet de l’intérieur du véhicule pour chaque intervention afin de protéger ses clients. L’enseigne Norauto applique quant à elle systématiquement un forfait « sécurité sanitaire Covid-19 », raisonnable, d’un montant de 2,95 € pour toutes les prestations. À noter que les centres proposent en ce moment une prestation spécifique « décontamination et traitement antibactérien » au prix de 49 €. En revanche, certaines concessions, comme c’est le cas chez Volkswagen à Pierrelaye (95), ne demandent aucune participation, même pour une simple révision. Il est donc judicieux de se renseigner avant pour éviter toute mauvaise surprise.

 

(1) La CFEA (Confédération française des experts en automobile), dans une circulaire du 14 avril, impose aux carrossiers de tout mettre en œuvre pour désinfecter les véhicules clients avant leur intervention d’expertise. Elle précise qu’il n’y aura « pas de déplacement terrain si le réparateur ne confirme pas préalablement avoir isolé et décontaminé le véhicule ».

(2) Le prénom a été changé.

Yves Martin

30 mai 2020

Contrôle technique   Report de la date butoir

Face à l’inquiétude d’un fort engorgement des centres de contrôle technique, le gouvernement a mis en place un nouvel échéancier, variable selon la date initiale. Il est toutefois conseillé de passer au plus vite le contrôle technique pour rouler sereinement.

 

Contrôle technique Report de la date butoir

Une véritable volte-face ! Après avoir fixé la date butoir au 23 juin pour les automobilistes n’ayant pas pu réaliser leur contrôle technique en raison du confinement, le gouvernement revient sur sa décision et instaure un délai variable selon la date originelle du contrôle technique. Ce revirement fait suite au risque important d’engorgement dans les centres et à l’inquiétude des opérateurs. Même si aucun décret ne sera publié, au grand regret des professionnels du secteur, cet échéancier leur a été confirmé par la DGEC (Direction générale de l’énergie et du climat).

Pour connaître la limite à laquelle vous devez passer le contrôle technique, il faut ajouter au 24 juin le nombre de jours écoulés entre le 12 mars et l’échéance théorique du contrôle technique (voir le tableau ci-dessous). Exemple : si vous deviez passer le contrôle avant le 1er avril, votre nouvelle date butoir devient le 14 juillet (24 juin + 20 jours entre le 12 mars et le 1er avril). Certaines marques (Autosecurite.com, Securitest.fr et Verifautos.fr) proposeront incessamment un calculateur en ligne pour aider les automobilistes.

Nous conseillons toutefois, à l’approche des départs en vacances et des longs trajets à venir (véhicule en charge, chaleur, embouteillages…), de passer le contrôle technique au plus vite, sans attendre la nouvelle échéance. En effet, prendre la route dans ces conditions avec un véhicule potentiellement inapte serait risqué.

Attention : cette méthode de calcul ne concerne pas les contre-visites. Pour ces dernières, l’échéance maxi est fixée, quelle que soit la date initiale, au 23 août 2020.

 

Nouvelles échéances (en orange, colonne de droite) de passage du contrôle technique pour les dates initialement prévues entre le 12 mars et le 23 juin 2020

Validité contrôle
technique
Tolérance de délai Validité contrôle
technique
Tolérance de délai
01/03/2020 01/03/2020 01/05/2020 13/08/2020
02/03/2020 02/03/2020 02/05/2020 14/08/2020
03/03/2020 03/03/2020 03/05/2020 15/08/2020
04/03/2020 04/03/2020 04/05/2020 16/08/2020
05/03/2020 05/03/2020 05/05/2020 17/08/2020
06/03/2020 06/03/2020 06/05/2020 18/08/2020
07/03/2020 07/03/2020 07/05/2020 19/08/2020
08/03/2020 08/03/2020 08/05/2020 20/08/2020
09/03/2020 09/03/2020 09/05/2020 21/08/2020
10/03/2020 10/03/2020 10/05/2020 22/08/2020
11/03/2020 11/03/2020 11/05/2020 23/08/2020
12/03/2020 24/06/2020 12/05/2020 24/08/2020
13/03/2020 25/06/2020 13/05/2020 25/08/2020
14/03/2020 26/06/2020 14/05/2020 26/08/2020
15/03/2020 27/06/2020 15/05/2020 27/08/2020
16/03/2020 28/06/2020 16/05/2020 28/08/2020
17/03/2020 29/06/2020 17/05/2020 29/08/2020
18/03/2020 30/06/2020 18/05/2020 30/08/2020
19/03/2020 01/07/2020 19/05/2020 31/08/2020
20/03/2020 02/07/2020 20/05/2020 01/09/2020
21/03/2020 03/07/2020 21/05/2020 02/09/2020
22/03/2020 04/07/2020 22/05/2020 03/09/2020
23/03/2020 05/07/2020 23/05/2020 04/09/2020
24/03/2020 06/07/2020 24/05/2020 05/09/2020
25/03/2020 07/07/2020 25/05/2020 06/09/2020
26/03/2020 08/07/2020 26/05/2020 07/09/2020
27/03/2020 09/07/2020 27/05/2020 08/09/2020
28/03/2020 10/07/2020 28/05/2020 09/09/2020
29/03/2020 11/07/2020 29/05/2020 10/09/2020
30/03/2020 12/07/2020 30/05/2020 11/09/2020
31/03/2020 13/07/2020 31/05/2020 12/09/2020
01/04/2020 14/07/2020 01/06/2020 13/09/2020
02/04/2020 15/07/2020 02/06/2020 14/09/2020
03/04/2020 16/07/2020 03/06/2020 15/09/2020
04/04/2020 17/07/2020 04/06/2020 16/09/2020
05/04/2020 18/07/2020 05/06/2020 17/09/2020
06/04/2020 19/07/2020 06/06/2020 18/09/2020
07/04/2020 20/07/2020 07/06/2020 19/09/2020
08/04/2020 21/07/2020 08/06/2020 20/09/2020
09/04/2020 22/07/2020 09/06/2020 21/09/2020
10/04/2020 23/07/2020 10/06/2020 22/09/2020
11/04/2020 24/07/2020 11/06/2020 23/09/2020
12/04/2020 25/07/2020 12/06/2020 24/09/2020
13/04/2020 26/07/2020 13/06/2020 25/09/2020
14/04/2020 27/07/2020 14/06/2020 26/09/2020
15/04/2020 28/07/2020 15/06/2020 27/09/2020
16/04/2020 29/07/2020 16/06/2020 28/09/2020
17/04/2020 30/07/2020 17/06/2020 29/09/2020
18/04/2020 31/07/2020 18/06/2020 30/09/2020
19/04/2020 01/08/2020 19/06/2020 01/10/2020
20/04/2020 02/08/2020 20/06/2020 02/10/2020
21/04/2020 03/08/2020 21/06/2020 03/10/2020
22/04/2020 04/08/2020 22/06/2020 04/10/2020
23/04/2020 05/08/2020 23/06/2020 05/10/2020
24/04/2020 06/08/2020 24/06/2020 24/06/2020
25/04/2020 07/08/2020 25/06/2020 25/06/2020
26/04/2020 08/08/2020 26/06/2020 26/06/2020
27/04/2020 09/08/2020 27/06/2020 27/06/2020
28/04/2020 10/08/2020 28/06/2020 28/06/2020
29/04/2020 11/08/2020 29/06/2020 29/06/2020
30/04/2020 12/08/2020 30/06/2020 30/06/2020

Yves Martin

28 mai 2020

Covid-19   Faut-il choisir un masque chirurgical ou en tissu ?

La consigne est désormais au port du masque dans la plupart des magasins, dans les transports en commun, les lieux accueillant du public, voire l’espace public, et on a le choix entre masques chirurgicaux et masques en tissu. Mais se valent-ils ?

EN RÉSUMÉ

Masque en tissu cat. 1 Masque en tissu cat. 2 Masque chirurgical
Protection Filtre au moins 90 % des particules émises par le porteur

Ne filtre pas l’air inhalé par le porteur

Filtre au moins 70 % des particules émises par le porteur

Ne filtre pas l’air inhalé par le porteur

Filtre au moins 95 % des particules émises par le porteur

Filtre l’air inhalé par le porteur

Durée du port 4 h 4 h 4 h
Après usage Lavage à 60 °C
Nbre d’utilisations sur l’emballage
Lavage à 60 °C
Nbre d’utilisations sur l’emballage
Jetable

Face à l’absence de masques pour le grand public durant le confinement, l’Afnor a sorti un référentiel et des patrons pour la fabrication de masques barrières en tissu, réutilisables après lavage. Le modèle a d’abord séduit des couturières et des particuliers dotés d’une machine à coudre, puis des entreprises se sont mises à en fabriquer à grande échelle. On en trouve actuellement de deux catégories, 1 et 2.

La catégorie 2 filtre au moins 70 % des particules émises par le porteur du masque, à partir d’une taille de 3 microns (1), tandis que la catégorie 1 en filtre au moins 90 %. L’Afnor recommande de porter ces masques en tissu au maximum 4 heures, puis de les laver à 60 °C, ce peut être avec les draps ou le linge de toilette. Entre deux passages en machine, on peut aussi les laver à la main, à l’eau chaude et au savon. Certains sont lavables seulement 5 fois, d’autres jusqu’à 50 fois, sans que leurs performances se dégradent. Cette indication doit figurer sur l’emballage, même si elle manque trop souvent.

LES MASQUES CHIRURGICAUX PLUS PROTECTEURS

Réservés aux personnels soignants au plus fort de l’épidémie, les masques chirurgicaux sont désormais autorisés à la vente au grand public dans les pharmacies ainsi que dans les grandes surfaces, quand celles-ci ne sont pas en rupture de stock. Ils se vendent en général par boîte de 20 ou 50 et répondent à la norme EN 14683, qui doit figurer sur l’emballage. Jetables, ils se portent au maximum 4 heures, puis on les jette à la poubelle, surtout pas dans la rue ni dans les toilettes.

Ils filtrent au moins 95 % des particules à partir d’une taille de 3 microns, et présentent un double avantage : ils filtrent évidemment les particules émises par le porteur, mais selon l’INRS, l’Institut national de recherche et de sécurité pour la santé au travail, le masque chirurgical « protège également celui qui le porte contre les projections de gouttelettes émises par une personne en vis-à-vis ». Des infectiologues de l’AP-HP l’ont également rappelé à la mi-avril face aux contre-vérités qui circulaient, « le masque chirurgical permet de filtrer à la fois l’air inhalé et l’air expiré ». C’est un sérieux atout face aux masques en tissu. Soulignons néanmoins que toutes ces études ont été réalisées en milieu hospitalier et dans l’industrie, et qu’il n’en existe pas sur le port du masque chirurgical dans l’espace public.

Mais qu’il soit chirurgical ou en tissu, le masque doit couvrir le nez, la bouche et le menton. Le rabattre sur le cou entre deux rendez-vous ou deux magasins est une très mauvaise idée, on risque d’en contaminer l’intérieur avant de le réutiliser !

Rappelons enfin que le port d’un masque, qu’il soit chirurgical ou en tissu, ne dispense pas plus des gestes barrières que de la distanciation sociale.

Que penser des visières de protection ?

visuel-visiere

Elles protègent les yeux et le visage, mais l’INRS l’assure, les visières ne sont pas des équipements de protection respiratoire. Autrement dit, elles peuvent s’utiliser en complément du masque, en aucun cas en remplacement. Elles doivent être désinfectées très régulièrement à l’alcool à 70°.

Et les masques antipollution ?

C’est une arnaque très présente sur les réseaux sociaux, on vous assure que le masque antipollution, vendu au prix fort sinon exorbitant, protège du coronavirus. Or rien, absolument rien ne le prouve, et s’équiper d’un masque en tissu conforme aux recommandations de l’Afnor est nettement moins onéreux.

(1) La taille de 3 microns est supérieure à celle du virus proprement dit, mais pas aux postillons et aux gouttelettes qui le véhiculent.

Élisabeth Chesnais

28 mai 2020

Bonus écologique et prime à la conversion   Coup de pouce temporaire

À partir du 1er juin et jusqu’à la fin de l’année, le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule propre et la prime à la conversion sont revus à la hausse. Attention, pour cette dernière, seuls les 200 000 premiers automobilistes à se débarrasser d’un véhicule éligible et achetant une voiture neuve pourront en bénéficier.

Dans sa volonté de « renouveler le parc automobile français en faveur des véhicules propres », le gouvernement a décidé d’augmenter le bonus écologique 2020 pour l’achat d’un véhicule électrique et hybride rechargeable à partir du 1er juin et jusqu’à la fin de l’année. Ainsi, pour les particuliers, le bonus des véhicules électriques passe à 7 000 € (au lieu de 6 000 €) lorsque le prix d’achat est inférieur ou égal à 45 000 €. Dans les mêmes conditions, les professionnels qui souhaitent acheter un véhicule électrique (voiture ou utilitaire léger), pourront toucher un bonus de 5 000 €. Un nouveau bonus de 2 000 € est mis en place pour l’achat de véhicules hybrides rechargeables dont l’autonomie en mode 100 % électrique est supérieure à 50 km et d’un prix inférieur ou égal à 50 000 €. Il concerne les particuliers et les entreprises.

 

Bonus écologique et prime à la conversion Coup de pouce temporaire

PRIME À LA CONVERSION LIMITÉE

La prime à la conversion, qui permet d’obtenir une prime si on se débarrasse d’une ancienne voiture, est également concernée. Le montant alloué passe à 3 000 € pour l’achat d’un véhicule thermique et à 5 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable dont l’autonomie est supérieure à 50 km en mode 100 % électrique.

Les critères d’éligibilité sont revus afin de convenir à plus de foyers : le seuil du revenu fiscal de référence est relevé à 18 000 € (13 489 € jusqu’alors) et la prime peut être perçue pour la mise au rebut d’un véhicule disposant d’une vignette Critair 3 (véhicules essence immatriculés avant 2006 et véhicules diesel immatriculés avant 2011).

Grande nouveauté, la prime à la conversion est désormais ouverte pour la transformation de sa voiture en modèle électrique (transformation dite « retrofit électrique » qui consiste à remplacer le moteur thermique existant par un moteur électrique), au même titre que l’achat d’un véhicule électrique d’occasion. Enfin, l’État met en place une surprime d’un maximum de 2 000 € lorsque le bénéficiaire habite ou travaille dans une « zone à faibles émissions » (1), pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable.

Attention toutefois, cette mesure ne concernera que les 200 000 premières demandes de prime à la conversion. Lorsque ce niveau sera atteint, l’ancien barème sera rétabli. Ce qui devrait être rapidement le cas si le marché reprend son rythme normal. En effet, selon le CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles), il s’est vendu tous les mois un peu plus de 184 500 voitures particulières neuves sur l’année 2019. À ce rythme, dès la fin de la première semaine de juillet, cette prime à la conversion ne serait déjà plus en vigueur.

 

(1) La zone à faibles émissions (ZEF), aussi appelée zone à circulation restreinte (ZCR), permet de limiter le trafic routier en fonction de la vignette Critair. C’est par exemple le cas à Paris, dans 79 communes situées à l’intérieur du périmètre de l’autoroute A86, à Grenoble et 38 communes alentours, Lyon, Marseille, etc.

Yves Martin

28 mai 2020

Vélos et vélos électriques   Decathlon lance la location par abonnement

Après la location longue durée sur 12, 24 ou 36 mois, Decathlon étoffe son offre de location de vélos avec une formule à l’abonnement, sans engagement de durée. Baptisée Decathlon Rent, cette offre a vocation de test : dans un premier temps elle sera limitée à Paris et à Lyon, avec 5 modèles de vélo, dont 2 à assistance électrique. Les tarifs, entre 15 € et 75 €/mois, comprennent une garantie contre le vol et l’entretien du vélo.

 

Decathlon renforce son offre de location. En cette période post-confinement qui fait naître des vocations de cyclistes, et alors que l’abonnement s’installe peu à peu dans les habitudes de consommation, l’enseigne va tester une offre de location par abonnement de vélos et de vélos à assistance électrique. À partir du mois de juin, il sera ainsi possible de louer un vélo entre 15 et 75 € par mois en fonction du modèle, sans aucune période d’engagement. Une proposition beaucoup plus souple que l’offre de location longue durée (LDD) mise en place en juin 2019 (lire encadré). Pour interrompre l’abonnement, il suffira de résilier en ligne puis de rapporter le vélo en magasin.

UN ABONNEMENT TOUT COMPRIS

Le service, baptisé Decathlon Rent, sera s’abord testé à Paris (première quinzaine de juin) et à Lyon (deuxième quinzaine de juin) dans quelques magasins (1). « Nous avons besoin de tester ce service en grandeur réelle, explique Yann Carré, responsable des offres de location de Decathlon. Le tarif englobe l’entretien, un antivol et une assurance contre le vol et la casse, dans l’esprit de proposer au client un usage tranquille du vélo en ville. » Votre pneu est crevé ? Le câble de frein a lâché ? Le pédalier a du jeu ? Vous pourrez vous rendre dans un magasin Decathlon ou faire appel à Cyclofix, un réparateur ambulant partenaire, pour le faire réparer sans débourser un centime. « Il y aura bien sûr des exclusions de garantie, car on ne pourra pas prendre en charge toutes les dégradations, notamment si elles ne découlent pas d’un usage normal du vélo », précise Yann Carré, qui pense par exemple à une selle lacérée ou un cadre anormalement tordu. Ces exclusions seront prévues dans les conditions générales, que nous n’avons pas pu consulter, faute d’être finalisées.

DES TARIFS CORRECTS

L’enseigne se donne l’année 2020 avant de tirer un premier bilan du service. Concrètement, vous pourrez choisir entre 5 vélos de la marque :

Modèles Tarifs
Single speed (vélo à vitesse unique… déconseillé en cas de dénivelés !)
Btwin Elops Speed 500
15 €/mois
Vélo de ville
Btwin Elops 540
20 €/mois
Vélo sportif à 9 vitesses
Btwin RC Triban Flat Bar
35 €/mois
Vélo électrique
Btwin Tilt 500 E
55 €/mois
Vélo électrique
Btwin Elops 920 E
75 €/mois

Malgré les 15 € de frais qui seront facturés lors de la souscription, ces tarifs semblent corrects au regard de la souplesse du service. Vous pourrez par exemple tester vos trajets quotidiens avant d’opter pour un modèle, changer de vélo à mesure que Decathlon intègrera de nouveaux modèles, ou bien profiter d’un vélo juste pour une période transitoire. Mais attention, tous les modèles ne seront pas disponibles à Paris et à Lyon et surtout, la flotte initiale sera limitée à quelques centaines de vélos.

PLUS INTÉRESSANT QUE LA LOCATION LONGUE DURÉE

Decathlon propose depuis juin 2019 une offre de location longue durée (LDD) de vélos. Le client s’engage sur 12, 24 ou 36 mois à louer un vélo pour un coût mensuel compris entre 27,90 € et 59,90 € selon le type de vélo (modèle de course, de ville, vélo électrique ou VTT électrique). Globalement plus chère, donc, que l’offre sans engagement. Et de surcroît, beaucoup moins souple. Aux loyers s’ajoute le coût de différentes options, qui varie selon les modèles de vélo et la durée d’engagement. Comptez entre 7 et 10 €/mois pour une assurance contre le vol, 8 à 16 €/mois pour une extension de garantie et 5 à 12 €/mois pour un forfait d’entretien étendu (pour lequel les pièces détachées resteront à votre charge). Le groupe MyPangee, qui gère le service, a aussi la main lourde au moindre pas de côté. Changer de RIB pour le prélèvement des loyers sera facturé 20 €, autant que demander une copie de votre contrat ou vous envoyer une lettre recommandée. Par ailleurs, il s’agit d’un contrat de LDD, non de LOA (location avec option d’achat) : impossible d’acheter le vélo à la fin du contrat. Au bout de 36 mois, pour un vélo de route Van Rysel loué 35,50 €/mois, pour lequel Decathlon facturera 136 € d’apport, avec une extension de garantie et un forfait entretien, vous aurez ainsi dépensé 1 903,60 € (2) pour un vélo qui ne vous appartiendra pas, vendu 1 299 € neuf. Quant à interrompre le contrat avant son terme, n’y pensez pas : les conditions générales précisent que vous vous engagez « irrévocablement » (art. 3) ! À moins d’un motif légitime (surendettement, incarcération…), MyPangee serait en droit d’exiger tous les loyers en cas de résiliation anticipée.

 

(1) L’offre Decathlon Rent sera proposée dans 4 magasins parisiens (Decathlon Madeleine, Decathlon Montreuil, Decathlon Rive Gauche et Decathlon Rosa Parks) et dans les 8 magasins de l’agglomération lyonnaise (Decathlon Lyon Part-Dieu, Decathlon Confluence, Decathlon City Grolée-Carnot, Decathlon Bron, Decathlon Beynost, Decathlon Ecully, Decathlon Limonest, Decathlon Villefranche).

(2) Coût total du vélo : 136 € + (35,50 € x 36 = 1 278€) + (8,10 € x 36 = 291,60 €) + (5,50 € x 36 = 198 €) soit 1 903,60 €.

Camille Gruhier

27 mai 2020

Ingrédients dans les cosmétiques   Le résorcinol épinglé, l’aluminium blanchi

Deux ingrédients largement utilisés dans les cosmétiques, le résorcinol et l’aluminium, viennent de faire l’objet d’avis d’experts qui confortent les choix que nous avons faits dans le cadre de notre application QuelCosmetic.

Ingrédients dans les cosmétiques Le résorcinol épinglé, l’aluminium blanchi

Il est à la fois colorant, antioxydant, antiseptique : le résorcinol a plus d’une corde à son arc, raison pour laquelle il est largement utilisé. L’industrie des pneus, celles des colles ou des résines en emploient, mais il est aussi présent dans des produits auxquels nous sommes exposés plus directement : les colorations pour cheveux en contiennent très souvent, les crèmes antitaches et les crevettes quelquefois, le médicament Synthol en renferme également. Or, il est connu depuis des années comme un puissant allergène. Moins bien établi jusqu’ici, son potentiel de perturbation endocrinienne vient d’être confirmé par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). C’est plus précisément sur la fonction thyroïdienne que le résorcinol produit ses effets délétères. Des observations chez des patients montrent qu’une exposition médicamenteuse importante à ce composé peut mener à des hypothyroïdies sévères avec leur cortège de conséquences (goitre, œdème généralisé, etc.). Les tests expérimentaux confirment ce lien. L’Anses attire en particulier l’attention sur le cas des femmes enceintes chez qui une hypothyroïdie, même faible, « peut provoquer des désordres irréversibles du neurodéveloppement chez l’enfant à naître. De plus, il est difficile d’établir une dose d’exposition sans risques, en particulier dans les populations sensibles comme celles présentant une hypothyroïdie latente ou lors des périodes critiques du développement du fœtus, par exemple. » L’agence propose donc aux instances européennes de considérer le résorcinol comme « perturbateur endocrinien avéré » et « substance extrêmement préoccupante ». Ce classement conduirait à un encadrement de son utilisation voire, peut-on espérer, à son interdiction dans les produits auxquels les consommateurs sont directement exposés comme les cosmétiques, aliments et médicaments.

À l’inverse, le comité d’experts de la Commission européenne a blanchi l’aluminium, utilisé dans les antitranspirants, dentifrices et rouges à lèvres. Il avait sursis à statuer en attendant d’obtenir des données sur la pénétration cutanée de ce composé. Celles-ci sont rassurantes, de même que les calculs visant à évaluer les risques d’ingestion lors de l’utilisation de dentifrices ou de rouges à lèvres. Au terme d’un examen approfondi, les experts concluent à l’innocuité de cet ingrédient aux doses utilisées dans les cosmétiques. C’est en particulier dans les antitranspirants que l’utilisation de ce composé est généralisée. La proximité entre l’aisselle et le sein avait un temps conduit à soupçonner l’aluminium de jouer un rôle dans l’apparition de certains cancers du sein. Finalement, ce lien n’est pas établi.

Ces deux publications confortent nos choix dans le cadre de notre application QuelCosmetic : considérer l’aluminium comme sans risque et le résorcinol, au contraire, comme présentant un risque significatif.

Fabienne Maleysson

27 mai 2020

Le 5eme défi des beaux jours est arrivé

Nous nous retrouvons cette semaine avec un nouveau défi pour devenir un consommateur responsable

Défi n°5 : Eviter le gaspillage alimentaire.

Alors que 1 Français sur 10 a du mal à se nourrir, le gaspillage alimentaire représente 29 kg par an et par habitant, dont 7 kg d’aliments encore emballés !

Vous pouvez agir contre ce gâchis en adoptant les bons réflexes dans votre cuisine et lorsque vous faites vos courses.

Réalisez des recettes anti-gaspi, préparez votre liste de courses, faites attention aux dates limites de consommation ou encore pensez à congeler vos préparations.

Bien d’autres astuces peuvent être utilisées, n’hésitez pas à les découvrir.

En plus, vous ferez des économies et limiterez votre impact environnemental.

 

27 mai 2020